Le centre Dave de Physiothérapie et de Rééducation Fonctionnelle est un centre venu en réponse aux attentes  des personnes vivant avec handicap physique. Quelques patients ont été interviewés. Leurs témoignages touchent à cœur et se réjouissent des services offerts par le centre.

Odile NIRINGIYIMANA, subissant une fracture de bras, s’est faite soignée à Bujumbura. Après qu’un fixateur interne lui a été retiré, elle fut conseillée de rejoindre un centre kinésithérapique. Durant 6 mois de soins, elle apprécie l’état actuel de son bras droit qui ne se fléchissait pas avant.

La gratitude de la mariée à Rugombo va aussi à l’endroit de la préoccupation que le personnel soignant leur prouve. Elle lance un appel vibrant aux familles qui préfèrent cacher leurs enfants vivant avec handicap physique. Elle part d’un exemple d’une mère déjà présente qui, après être désillusionnée, a pris le chemin du Centre Dave pour son enfant ayant l’infirmité motrice cérébrale. « L’enfant [patient] enregistre actuellement une bonne évolution sanitaire, » conclut-t-elle.

Cette femme native de Mabayi demande aux bienfaiteurs d’appuyer le centre en équipements médicaux et dans la restauration des patients, souvent issus des familles à condition de vie précaire.

Dans une autre série des chambres d’hospitalisation, Jean-Marie NGENDAHAYO ne cache non plus ses remerciements pour les soins médicaux qu’il bénéficie chez Dave. Il peut tenir debout, chose impossible avant son arrivée en début juin 2023 des suites d’handicap physique survenu à l’âge adulte. Quant à lui, le centre leur octroie un hébergement gratuit, « même de la bouillie comme petit déjeuner ». Il ajoute que le bon traitement par le personnel va du médical au social. « Je peux aborder un et lui adresser mon manque de charbon pour la cuisson. » Il épouse l’idée d’Odile en interpellant les familles des patients qui n’ont pas encore rejoint le centre de faire leur mieux pour s’y diriger. Et de supplier la subvention de la part des bienfaiteurs.